Plus de 7 mois après la sortie de l’enquête #MeToo: le patron d’une maison d’édition mis en cause parue dans Médiapart, le média d’information publie une nouvelle enquête dans laquelle, des femmes dénoncent des situations de violences psychologiques.
On y lit que l’actuel directeur de la maison d’édition Plon a été licencié pour faute grave, lorsqu’il était salarié chez Albin Michel, après avoir fait l’objet d’une enquête interne pour harcèlement moral.
La Ligue des auteurs professionnels souhaite apporter son soutien aux salariées et stagiaires qui ont eu le courage de s’exprimer pour briser enfin l’omerta sur ces dérives comportementales intolérables.
Cette nouvelle enquête étayée montre une nouvelle fois à quel point l’écosystème du livre est aussi frappé par un ensemble de problématiques psychosociales.
Il y a sept mois, nous avions appelé les pouvoirs publics à prendre de véritables mesures pour l’égalité femmes/homme et contre les violences sexistes et sexuelles dans les industries culturelles, et en particulier dans le secteur du livre
Si l’on note une prise de conscience de l’ensemble de la chaîne du livre concernant ces questions cruciales extrêmement graves qui touchent le milieu de l’édition, il y a urgence à agir rapidement et de façon concrète.
Nous souhaitons la mise en place de réels plans de lutte contre toutes les situations de violences (y compris sexistes et sexuelles) et contre les cas de harcèlements. Il faut repérer ces facteurs de risques psychosociaux et faire front commun pour en neutraliser les effets.
C’est dans ce but que la Ligue travaille avec d’autres organisations et partenaires institutionnels de la chaîne du livre. Elle encourage toutes les victimes et témoins à parler, se confier pour briser l’omerta en place. La Ligue pourra accueillir cette parole en toute discrétion et rediriger vers les meilleures compétences pour qu’un accompagnement psychologique et juridique soit mis en place sans délai.