Guide retraite : régularisation des cotisations arriérées

Vous êtes artiste-auteur depuis plus de 8 ans (avant 2017) ? Vous avez dépendu de l’Agessa ? Cette information peut vous concerner !

Si vous avez fait partie des « oublié·es » de l’Agessa, il peut vous manquer des trimestres en fin de carrière pour bénéficier du taux plein (ce qui peut retarder votre départ) et le montant de votre retraite risque d’être réduit. Pour remédier à cela, il est proposé un système de Régularisation des Cotisations Arriérées (RCA, circulaire d’octobre 2022) : les AA peuvent « racheter » ces trimestres que l’AGESSA a oublié de vous appeler.

Manu Causse, grand spécialiste de la retraite au sein de la Ligue des auteurs, a réalisé un guide pour accompagner ceux qui souhaiteraient se lancer dans la grande aventure de la régularisation des cotisations arriérées (ou simplement se renseigner, notamment si vous constatez en trou dans votre relevé de carrière).

Apéro Ligue – Festival les Intergalactiques Lyon

Venez échanger avec vos représentant·es de la Ligue des Auteurs Professionnels lors d’un nouvel Apéro Ligue à l’occasion du festival des Intergalactiques de Lyon !

« Que faire ? », la thématique du festival s’applique aussi à la situation des artistes-auteurs et autrices.

🔹 Que faire quand on est confronté·e à des difficultés dans l’exercice de son métier ?
🔹 Que faire pour développer son activité quand les budgets culturels se réduisent comme peau de chagrin ?
🔹 Que faire face au développement des intelligences artificielles génératives qui bousculent l’équilibre économique de nos professions ?
🔹 Que faire pour se faire entendre à une époque où le bruit des canons menace de remplacer celui des crayons ?
🔹 Et à plus long terme, que faire pour améliorer la situation globale de nos professions ?
On n’a pas réponse à tout, mais que vous soyez des professionnel·les du monde culturel ou visiteur·euses du festival, venez discuter de l’actualité et profiter de conseils ciblés un verre à la main !

Alors, apéro ? 🍻

Retrouvez nous samedi 26 avril à partir de 21h dans la salle 3 de la MJC Monplaisir à Lyon et pour plus d’informations n’hésitez pas à consulter le programme complet sur le site du festival : Les intergalactiques

Soirée travailleur.eurses – Rennes

A quoi ça sert de se syndiquer ? Qu’est-ce que c’est, la continuité de revenu des artistes-auteur·ices ? Comment s’organiser ?
📯 On va essayer de répondre ensemble à toutes ces questions le jeudi 24 avril à Rennes, le temps d’une soirée proposée par des personnes de différentes organisations, syndicats, associations.

JEUDI 24 AVRIL à 17H30
soirée d’information ouverte aux étudiant·es et professionnel·les

LIEU
à l’auditorium de l’EESAB–site de Rennes
Salle Vilar
34 rue Hoche
35000 RENNES

AVEC
• les camarades du SNAP CGT
• le collectif La Buse
• les alliés de La Ligue des auteurs
• les alliés du STAA-CNTSO
• l’association Film en Bretagne
• l’Association des Critiques et journaliste de la Bande-Dessinée – ACBD
• La Saif
• Le Snéad-CGT
• La Collective
• HF+ Bretagne

🚨 Plus d’infos en direct sur ce compte INSTAGRAM
@cultureenlutte35

Salon du livre de Paris – Livre d’occasion 11 avril 2025

La Ligue des auteurs professionnels prend la parole au Salon du livre de Paris à propos du livre d’occasion.

À l’occasion du Salon du livre de Paris, Denis Bajram, membre fondateur et conseiller syndical de la Ligue des auteurs professionnels participera à une table ronde le 11 avril 2025 sur le sujet du livre d’occasion. Il interviendra à 17h aux côtés de Marion Glénat-Corveler, présidente du Conseil de surveillance du groupe Glénat et vice-présidente du Syndicat national de l’édition ; Jean-Philippe Mochon, médiateur du Livre ; et Arnaud Robert, secrétaire général du Groupe Hachette Livre, président de la SOFIA, éditeur et juriste.

La Ligue des auteurs professionnels, qui rassemble aujourd’hui près de 2800 membres, reste particulièrement attentive à l’essor du marché du livre d’occasion.
Depuis sept ans, notre priorité reste inchangée : obtenir une rémunération plus juste sur le livre neuf (lequel représente 90% du marché total). Pour autant, nous nous investirons aux côtés de tous les acteurs de la chaîne du livre pour construire ensemble des solutions équitables et durables autour du marché de l’occasion.
La Ligue appelle aujourd’hui à l’ouverture d’un dialogue social structuré, transparent et réellement inclusif, associant l’ensemble des acteurs du marché, y compris les acteurs du livre d’occasion et notamment ceux de l’économie sociale et solidaire.

Les défis sont multiples : trouver une assise juridique, organiser la répartition de cette rémunération, et bâtir une gestion collective adaptée… La Ligue invite donc l’ensemble des acteurs de l’interprofession à rejoindre une démarche collective inédite pour construire ensemble un cadre juridique et économiquement équitable.

Merci à Rin pour les illustrations !

L’atelier littéraire – Livre et lecture en Bretagne

[Appel à candidatures] L’atelier littéraire, un atelier d’écriture créative à destination des jeunes auteurs et autrices émergents

 

 

Proposé par Livre et lecture en Bretagne, l’atelier littéraire accompagne le devenir écrivain de jeunes déjà engagés dans une démarche d’écriture. Centré autour de la création littéraire, il revêt une dimension professionnalisante, notamment via une forme de tutorat assuré par trois auteurs et autrices confirmés.

Partenariats : Université Rennes 2, Université de Bretagne Occidentale, École européenne supérieure d’art de Bretagne, Bibliothèque départementale des Côtes-d’Armor, Master de création littéraire de l’Université du Havre

Durée : septembre 2025 à juin 2026

Jauge : 12 participants maximum

Intervenants : 3 auteurs-autrices associés (Patrice Pluyette, Dimitri Rouchon-Borie, Virginie Gautier), via pour chacun le tutorat de 4 auteurs ou autrices émergents, et l’animation d’un workshop de 2 jours pour l’ensemble des participants

Contenu du programme :

  • Trois workshops (chaque workshop dure 2 jours)
  • Un tutorat assuré par les auteurs-autrices associés
  • Des rendez-vous d’une demi-journée tous les mois :
    – Des rendez-vous professionnalisant avec différents acteurs de la chaîne du
    livre : éditeur, libraire, bibliothécaire, festival littéraire
    – Un temps de formation sur les questions de rémunération et les conditions
    matérielles d’existence
    – Une réunion de suivi des projets et d’échanges entre les personnes participant
    au programme
  • Le cas échéant, des rendez-vous et une mise en pratique sur les territoires, en lien avec la chaîne du livre : rencontres avec les publics, animations d’ateliers d’écriture, etc.
  • Le cas échéant également, des rendez-vous dans les écoles d’art pour une mise en relation avec les étudiants et étudiantes en vue d’éventuels projets partagés ;
  • Un comité de lecture composé de professionnels du livre lira les travaux d’écriture achevés, en vue de leur présentation à un jury final.

Critères d’admissibilité :

  • Avoir moins de 30 ans au moment de la candidature – cette limite pourra être portée jusqu’à 35 ans, à titre exceptionnel, en prenant en compte les raisons présentées par le candidat ;
  • Vivre et travailler en Bretagne ;
  • Présenter une lettre de motivation, un projet de création littéraire (2 feuillets maximum), et un extrait dudit projet (10 feuillets maximum) ;
  • Soit avoir déjà engagé une première démarche éditoriale, notamment en revue papier ou sur Internet (ou à titre exceptionnel via un premier livre), ou selon tous formats en lien avec la vie littéraire ou artistique : concours d’écriture, performances, etc.
  • Soit avoir déjà engagé un travail d’écriture créative dans le cadre universitaire ;
  • Soit, pour les étudiants des écoles d’art, avoir depuis moins de cinq ans obtenus un DNSEP.

Sur la base d’une présélection faite par Livre et lecture en Bretagne, un groupe de pilotage composé de représentants des partenaires, et des représentants de la Région et de la DRAC, effectuera la sélection des 12 lauréats.

Conditions :
La participation est gratuite.
Une partie des frais pourra le cas échéant être prise en charge par Livre et lecture en Bretagne, pour d’éventuels déplacements sur le territoire.

Date limite de dépôt de candidature : 2 mai 2025 à minuit

Consulter le dossier de candidature complet et postuler

 

Contact :

Marie-Joëlle Letourneur
Chargée de la vie littéraire (auteurs, médiateurs, salons du livre)
mj.letourneur@livrelecturebretagne.fr
02 99 37 77 52
06 37 56 25 94

Rdv au Festival L’Ouest Hurlant – 19 avril 2025

La Ligue sera présente au festival L’Ouest Hurlant
le samedi 19 avril 2025

Conférence : la surproduction peut-elle éteindre l’imaginaire ?

Pour la première fois, La Ligue des auteurs pros et L’Observatoire de l’imaginaire seront réunis autour d’une question brûlante, qui touche l’écosystème littéraire de l’imaginaire francophone : fait-on face à une surproduction galopante qui nuit aux acteurices du milieu ?

Horaire : 11h30- 12h30
Lieu : Le Théâtre

Masterclass : tout savoir sur le droit des auteurices !

Jeunes auteur·ices, futur·es auteur·ices, curieux·ses du monde du livre, venez vous former !

Horaire : 14h-15h
Lieu : salle Polymnie

Live Twitch : Merci les Robots ?

Parce que la Bretagne est peut-être trop loin et aussi parce que la communauté des internets galactiques a du talent, rejoignez le festival tout le week-end sur Twitch !

Stéphanie Le Cam & Dolly de Dollywood participeront à une discussion croisée sur l’IA, ses capacités de production, de création, de reproduction, de génération, et d’évolution. (oui, on dirait les titres d’un Twilight cyberpunk).
Horaire : 15h-16h
Lieu : Chaîne Twitch de l’Ouest Hurlant

N’hésitez pas à nous retrouvez lors de ces temps d’échanges !

 

Ligue et Ecole de droit SciencesPo – CN2PI 9, 10 & 11 avril 2025

 

Le CN2PI – Concours National de Plaidoirie en Propriété Intellectuelle, revient !

L’École de droit de Sciences Po accueille la 16ème édition du CN2PI qui se tiendra les 9, 10 et 11 avril 2025.

A cette occasion, 16 équipes représentant les meilleures formations en propriété intellectuelle de France se retrouveront afin de s’affronter autour de plaidoiries mêlant droit des marques et droit des brevets.

L’occasion idéale pour les étudiants de rencontrer leurs pairs, mais également l’ensemble de l’écosystème de la propriété intellectuelle : avocats, conseils en propriété industrielle, enseignants, magistrats, éditeurs et institutions.

Fervente défenseuse du droit d’auteur, la Ligue se réjouit de renouveler son partenariat avec le CN2PI et L’Ecole de droit de SciencesPo.

 

Table ronde “Le droit à l’épreuve des IA” – Nantes 8 avril 2025

Rdv Mardi 8 avril 10h30 à la Faculté de droit de Nantes Université.

Une table ronde est organisée par Agnès Lucas-Schloetter et Jean-Pierre CLAVIER, en amphi B, sur le thème « Le droit à l’épreuve des intelligences artificielles ».

Intervenantes :

  • Alexandra Bensamoun, Professeur de droit privé à l’université de Paris Saclay, “personnalité qualifiée” au Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique
  • Stéphanie Le Cam, Maître de conférences à Rennes 2 et Directrice de la Ligue des auteurs professionnels
  • Me Betty Jeulin, Avocat à la Cour de Paris

Communiqué STAA-CNT-SO MeTooBD Ligue 3 avril 2025


Le STAA-CNTSO, le collectif MeTooBD et la Ligue des auteurs professionnels s’associent aujourd’hui pour alerter le milieu de la bande dessinée !

La dernière édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême a été secouée, comme presque tous les ans maintenant, par un énième scandale entourant la gestion opaque de la société 9eArt+.

Plusieurs faits, révélés par la journaliste Lucie Servin dans une enquête pour le journal L’Humanité ayant servi de détonateur, ont permis une fois encore de pointer du doigt la gestion humaine et économique catastrophique des quelques notables qui ont accaparé depuis bien trop longtemps ce festival, au mépris des travailleur·euses du milieu de la BD (auteur·ices, dessinateur·ices, scénaristes, coloristes, traducteur·ices, graphistes…).

Alors que de nombreuses prises de position ont pu être tenues depuis deux mois par les grands groupes d’éditions ou le Ministère de la Culture, le renouvellement tacite de la convention d’organisation du FIBD avec la société 9eArt+ et de son directeur Franck Bondoux semble sur le point d’advenir dans le silence le plus glacial en mai prochain. Comme si, finalement, tout ce qui s’était passé lors de la dernière édition pouvait recommencer encore. Comme si on pouvait oublier le double discours utilisé par Franck Bondoux dans ses différentes lettres au SEA ou au SNE, comme si on pouvait oublier les différentes tentatives d’intimidation pour interdire le placardage de simples affiches en soutien à Chloé, comme si on pouvait oublier les mensonges de la préfecture dans le but d’interdire le Carnaval des Luttes, comme si on pouvait, finalement, oublier Chloé, que Franck Bondoux n’a pas hésité à désigner par son vrai nom dans sa lettre au SNE.

Non, nous n’oublions pas et nous ne pardonnons pas. Nous ne pardonnons pas l’invisibilisation, les violences, les agressions, les discriminations, les intimidations, les silenciations, les “oublis”, les prix “d’honneur” dédiés aux autrices, les expositions dans des lieux moins en vue pour les autrices que pour les auteurs, nous n’oublions pas le combat de 2016 afin de pouvoir voter en tant que travailleur·euses de la BD, et ainsi voir des autrices être en lice et élues Grand Prix…

Nous regrettons le manque de transparence et de communication de l’ADBDA (Association pour le Développement de la Bande Dessinée à Angoulême) auprès des travailleur·euses, alors qu’elle devait, au départ, “assurer une meilleure coordination et une meilleure implication des partenaires dans les orientations importantes du festival et dans l’utilisation des moyens financiers qui lui sont alloués”, mais dans les faits, semble avoir un rôle opaque, où quasi aucune organisation de travailleur·euses n’est conviée.

Nous tenons à rappeler que les travailleur·euses de la BD sont la cheville ouvrière de ce festival qui, d’année en année, continue à ignorer leurs points de vue, ainsi que leurs propositions de contenu. Sans travailleur·euses de la BD, pas de FIBD.

Nous souhaitons par ailleurs que la population angoumoisine soit consultée, étant donné l’impact économique et social qu’a cette manifestation, installée depuis plus de 50 ans dans la ville.

Nous souhaitons dénoncer encore une fois le contrat qui lie l’association du festival à 9eArt+, et empêcher que ces deux entités ne finissent par fusionner au sein d’une S.A.S., entraînant l’impossibilité de fait de repenser un FIBD digne de ce nom. Il est impensable que le Festival de la BD d’Angoulême devienne la propriété privée de deux personnes qui semblent n’avoir que très peu de considération et de respect pour les travailleur·euses de la BD. S’il s’avérait que cette société privée était fondée, nous appellerons alors l’ensemble des travailleur·euses de la BD à boycotter le festival en 2026.

Nous souhaitons enfin renouveler notre soutien à Chloé. Il est plus que temps que ce festival soit inclusif et représentatif des personnes qui le font vivre. Nous ne voulons pas avoir peur de venir au festival, nous devons pouvoir y travailler et y passer des moments festifs.

Il est temps que les choses changent.

 

Organisations signataires :

  • STAA-CNT-SO
  • MeTooBD
  • La Ligue des auteurs professionnels

Récits de travail, précarité et bande dessinée

Le colloque » Récits de travail, précarité et bande dessinée » s’est tenu les 27 et 28 mars 2025 à la cité de la bande dessinée à Angoulême.

Lors de ces échanges, il s’agissait de nous interroger sur les métiers, l’organisation du travail et les enjeux sociaux qui traversent l’activité de conception et de fabrication de bandes dessinées et sur la manière dont ce secteur s’approprie, par le dessin et par le récit, les mondes du travail. Beaucoup de BD ne se limitent pas à la représentation des temps de travail, mais s’intéressent aux à-côtés : engagements syndicaux, luttes sociales, manifestations, lanceurs d’alerte (Ackermann & Ferenc, 2023), moments de détente, convivialité, autonomie, perruque (Deyrou, 2020). On peut même se demander si la BD, parce qu’elle se centre sur ses personnages et qu’elle les suit dans les différentes dimensions de leur vie, n’encourage pas à articuler la mise en scène du travail avec les autres temps sociaux et aspects familiaux, collectifs, de loisirs.

Le colloque était ouvert à tous et toutes, la projection du roman-photo Les Femmes du liens de Vincent Jarousseau le 27 mars (18h-20h) à la Brasserie La Débauche était un moment convivial et riche d’échanges !

Stéphanie Le Cam intervenait sur le thème “Comment lutter contre la précarité des auteurs ?” aux côtés de Léandre Ackerman, Sébastien Cornuaud et Benoit Prestreille.