Un droit à une rémunération appropriée enfin validé…

Un droit à une rémunération appropriée validé par l’Assemblée nationale

Suite à notre recours pour excès de pouvoir avec le CAAP – Comité Pluridisciplinaire des Artistes-Auteurs·trices, notre droit à une rémunération appropriée est enfin validé par l’Assemblée nationale dans le cadre très éloigné d’un projet de loi sur la sécurisation et la régulation de l’espace numérique (loi dite « SREN ») qui englobe de nombreux domaines comme la lutte contre le cyberharcèlement ou les arnaques sur internet et l’accès à la pornographie pour les mineurs.

Dans un article 34 “fourre-tout” intitulé « Adaptations de la loi du 1er mars 2017 visant à préserver l’éthique du sport, du code de la propriété intellectuelle, de la loi du 25 octobre 2021 relative à la régulation et à la protection de l’accès aux œuvres culturelles et du code pénal », est enfin consacré notre droit à une rémunération appropriée.

Le résultat est important, mais nous déplorons la méthode utilisée par le Ministère de la Culture.

Cette transposition est à l’image de l’action de la ministre de la Culture pour les auteurs et autrices du livre, très discrète et dépourvue d’ambition politique. On voulait un débat, on se retrouve face à un rafistolage textuel.

Notre déception est grande, mais elle ne diminue en rien notre détermination et va au contraire la renforcer. Notre énergie est inépuisable et nous la mettrons entièrement au service de nos membres pour que ce droit à une rémunération appropriée soit respecté dans chaque contrat.

La doctrine juridique doit se saisir de la question, pour déterminer ce qu’est une rémunération appropriée. Nous pourrons aussi aller en justice, pour reconsidérer chaque contrat d’édition, et ainsi soumettre le terme “appropriée” à l’appréciation d’un juge.

Enfin, nous allons, plus que jamais, poursuivre notre travail de formation des auteurs : il est capital que demain, chaque auteur, lorsqu’il signe son contrat, en comprenne bien les implications.

Contribution de la Ligue à l’enquête IA de la Commission européenne

Survey on the Draft G7 Guiding Principles for Organizations Developing Advanced AI systems

La Commission européenne a lancé une consultation le 13 octobre 2023 auprès de toutes les parties prenantes intéressées par les principes directeurs du G7 sur l’IA.

La Ligue a ainsi pu lui adresser ses commentaires et positions au sujet des principes directeurs et des garde-fous envisagés à propos des systèmes d’IA.

Nous formons le vœu que les résultats de cette enquête éclaireront la position de l’Union Européenne dans les discussions au sein du G7 sur les principes internationaux et un code de conduite sur l’IA.

Sorbonne Nouvelle : la rémunération et le statut des auteurs

La rémunération et le statut des auteurs (9h30-12h00)

Stéphanie Le Cam, Directrice de la Ligue des auteurs professionnels, Romain Dutter, Auteur et scénariste de bandes dessinées et Thomas Fouchault, Auteur, éditeur indépendant et Secrétaire général de la Ligue des auteurs professionnels sont invités à participer à une table ronde sur la rémunération et le statut des auteurs à la Maison de la Recherche de la Sorbonne Nouvelle, 4, rue des Irlandais, 75005 Paris, Salle Claude Simon.

Les modérations des tables rondes seront assurées par des étudiant.e.s de
l’Université Sorbonne Nouvelle.

Programmation – Tables rondes auteurs 19 octobre 2023

 

 

Des auteurs invisibles… et inaudibles !

Communiqué de la Ligue
Paris, le 11 octobre 2023

Nous voulons un dialogue social intègre et conforme aux principes fondamentaux du droit de la représentation collective, placé sous l’égide de médiateurs indépendants et expérimentés.

Ce vendredi 6 octobre, les représentants des auteurs et autrices et ceux des éditeurs et éditrices devaient se retrouver au ministère de la Culture, pour une réunion dédiée à l’encadrement de l’à-valoir, mais la séance a été levée au bout de 15 minutes par Madame Florence Philbert, directrice générale des médias et des industries culturelles (DGMIC).

Juste avant la réunion, le ministère avait d’abord tenté d’empêcher aux représentants de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse d’être assistés par leur avocat, Me Denis Goulette. Le ministère a finalement abandonné cette intention et laissé Me Denis Goulette assister à la réunion, qui a tourné court, parce que certains membres des collèges auteurs et éditeurs se sont offusqués de sa présence et ont préféré quitter la table, là encore sans aucune justification juridique précise.

Solidaires, les représentants de la Ligue et de la Charte sont restés en rappelant que face aux juristes salariés des groupes éditoriaux, les représentants des auteurs doivent pouvoir disposer des ressources nécessaires pour assurer un dialogue pertinent et équilibré, en embauchant des juristes à temps plein ou, à défaut, en faisant appel à des avocats pour assurer la conformité avec le cadre légal et réglementaire.

Nous avons tenté de trouver des solutions constructives dans l’intérêt des membres de la profession que nous défendons, mais nos partenaires ont décidé d’opter pour la politique de la chaise vide, intolérable quand on sait que le sujet de la rémunération des auteurs et autrices ne peut plus attendre d’être traité.

La réunion a été ajournée, sans aucune justification !

Il faut acter que l’organisation de notre dialogue social par Madame la Ministre de la Culture révèle des erreurs et problèmes cruciaux de méthode. Nous perdons du temps et ne traitons pas de ce qui nous est essentiel : la situation de précarité croissante des auteurs et autrices du livre.

Premier constat : le ministère de la Culture n’est nullement indépendant au sens des principes généralement établis en la matière.

  • Soit il ne fait rien : face à la concentration des méga groupes d’édition, de distribution et de diffusion et face à la surproduction des ouvrages publiés à but essentiellement financier.
  • Soit il fait : mais généralement dans l’intérêt des éditeurs (suppression des taxes éditeur dans le cadre du financement du CNL en 2019, mise à l’écart réglementaire des règles du droit du travail à propos des directeurs de collection en 2020, etc.).

Deuxième constat : le ministère de la Culture n’est pas un médiateur déterminé à faire émerger des progrès pour les auteurs et autrices, en n’écoutant pas la revendication principale de nos membres, telle que pointée par les instances européennes.

  • Le processus actuel ne nous permet pas d’avancer sur la question de la rémunération appropriée et proportionnelle en regard du partage actuel dans l’ensemble de la chaîne de valeurs du livre (problème rencontré également par d’autres acteurs : petits éditeurs, libraires, etc.),
  • Le processus actuel nous empêche même de travailler sur l’absence de rémunération du travail de création acquise sans amortissement possible, conformément au droit civil.

Troisième constat : le format des négociations n’arrive pas à dépasser l’asymétrie entre les parties.

  • Une asymétrie de moyens : les modalités de financement actuelles des syndicats ne permettent pas de recruter un salarié juriste à temps plein, et l’expérience de la dernière réunion souligne que la présence d’avocats n’est pas tolérée par certaines parties.
  • Une asymétrie géographique : entre les parties établies en région parisienne et les autres, pour qui la participation aux réunions de concertation est bien plus coûteuse en temps et en organisation.

Ce départ prématuré de la table des négociations nous pousse à agir autrement, et à trouver d’autres pistes.
Voilà pourquoi nous exigeons de cesser de perdre du temps et de réorganiser notre cadre de travail à la lumière de cette expérience collective !

Sur la forme, plus aucune pratique hasardeuse dans l’organisation des cycles de négociations interprofessionnelles ne sera tolérée.

Tant qu’il n’organisera pas d’élections professionnelles pour déterminer qui doit représenter les auteurs et autrices du livre, le ministère de la Culture n’a pas à décider de manière arbitraire et sans aucune base légale qui peut parler au nom des auteurs et autrices (et cela est valable aussi pour les éditeurs et éditrices).

  • Nous avions condamné l’absence du CAAP et de la Fédération des éditeurs indépendants au tour de table malgré leur expertise et la pertinence de leurs réflexions. Nous exigeons qu’ils soient intégrés à la table des prochaines concertations interprofessionnelles.
  • Nous demandons une équipe de médiation indépendante et expérimentée qui apportera la garantie d’un dialogue social serein, intègre et conforme aux droits collectifs les plus élémentaires.

Sur le fond, les représentants de la Ligue demandent de traiter l’urgence absolue de parler de l’invisibilisation du travail des auteurs et autrices, responsable de leur précarisation.

Non, la Ligue ne veut pas enfermer les auteurs/autrices dans un contrat de travail ! Tout au contraire, elle veut que les règles de droit civil, communes à tous les professionnels et édictées pour les protéger pendant leurs phases de création, de recherche, s’appliquent aussi aux auteurs et autrices.

Il s’agit de réfléchir à l’encadrement du travail indépendant afin de garantir qu’il soit rémunéré en tant que tel, étanche et décorrélé de toute exploitation des droits, qu’il permette à une autrice de prendre son congé maternité sans devoir engager sa responsabilité juridique quand elle ne remet pas son manuscrit à temps !

Le droit d’auteur ne s’intéresse qu’à l’œuvre des auteurs et autrices, le droit civil s’intéresse à leurs corps et au prix de leur investissement et de leur travail : pourquoi refuser qu’il s’applique ?

  • Nous demandons une discussion sur le travail de la création, son invisibilisation par le versement d’avances amortissables et remboursables, la crise financière que traversent nos membres depuis la crise Covid et face au cataclysme créé par les IA génératives de contenus synthétiques venant en concurrence déloyale et directe avec les auteurs et autrices.

Enfin, les représentants de la Ligue appellent à des mesures politiques fortes pour réguler les anomalies du secteur du livre et assurer la pérennité de la profession d’artiste-auteur.

  • Nous demandons une politique de régulation des méga groupes en position ultra dominante et la consécration d’un vrai droit de retrait en cas de volonté de l’auteur de sortir d’un groupe qu’il ne jugerait plus en harmonie avec ses valeurs.
  • Nous demandons une vraie contribution des distributeurs diffuseurs comme en musique ou en cinéma. Leur part du gâteau n’est jamais interrogée. Ils sont rémunérés à chaque mouvement du livre et n’ont que faire des problématiques des auteurs. Un taux sur leurs recettes devra être mis en place.
  • Nous demandons que les auteurs et autrices soient une bonne fois pour toutes associés aux fruits de la croissance des entreprises d’édition. Les auteurs et autrices doivent bénéficier de cette croissance, car les capitaux issus de ces entreprises découlent de leur investissement et de leur travail.

Nos représentants veulent encore s’investir mais c’est à la seule condition d’une reprise d’un dialogue social digne de l’État de droit et conforme aux intérêts de la profession que nous défendons.

La Ligue au colloque ADENDUR le 22 septembre 2023

Créée le 27 septembre 2018, l’Association des doctorants en droit de l’Université de Reims (ADENDUR) est une jeune association qui œuvre pour la promotion de la recherche des jeunes chercheurs et la vulgarisation du droit. En principe ouverte aux doctorants en droit inscrits à l’Université de Reims ou y exerçant une activité d’enseignement, l’association compte aussi parmi ses adhérents des doctorants en d’autres domaines. Les sujets de réflexion se veulent donc transversaux : il s’agit aussi bien de thématiques purement juridiques, de droit privé et de droit public, que de questions qui ont trait au droit dans ses relations avec l’économie, la sociologie ou encore avec le champagne !

Représentée par Stéphanie Le Cam, directrice générale, la Ligue a participé au troisième colloque de l’association intitulé Divertissement et droit , qui se tenait le vendredi 22 septembre 2023, à Reims.

C’était une occasion d’écouter Alexandre Ciaudo, Charlie Lledo, Hélène Barbry, Alix Marguerite Vollet, Jérôme LEBORNE, Emmanuelle Bornet, Benjamin Tendron, Antinéa Jouvet-Carbonnier, Célian Godefroid, Arthur Champéroux, Stéphanie Le Cam, Louis Noé, Philippe Morange, Nicolas BRIANZA, Sarah DANDONNEAU, Martin Quesnel, ainsi que Raphaël Costa.

La Ligue au festival Formula Bula le 22 septembre 2023

Formula Bula a été fondé par l’association Ferraille en 2011 à Paris et en Île-de-France. En véritable couteau-suisse, l’association imagine et développe en parallèle des expositions, des films, des spectacles, des workshops et des formations professionnelles. Ainsi, en 2022, Ferraille Prod a co-réalisé avec l’Atelier 1:1 la scénographie de l’exposition des 100 ans des Éditions Dupuis à Charleroi et s’est chargé de la campagne de communication de Saltus Campus, le premier Lycée agro-écologique de France.

Cette année dans le cadre du festival qui avait lieu du 22 au 24 septembre 2023, la Ligue des auteurs professionnels était représentée par Jade Desvignes lors de la journée professionnelle organisée le vendredi. Elle intervenait aux côtés de Amélie Dufour, présidente de Central Vapeur.

La Ligue au colloque de l’APRAM du 22 septembre 2023

Anticiper les challenges posés par le développement de l’intelligence Artificielle

Stéphanie Le Cam a représenté la Ligue des auteurs professionnels lors du colloque de l’APRAM organisé le 22 septembre 2023.

L’APRAM – Association des Praticiens du Droit des Marques et des Modèles – est une association internationale francophile regroupant des spécialistes de Propriété Industrielle et Intellectuelle. Elle rassemble les trois familles du monde de la PI : Juristes d’entreprise, Avocats, Conseils en Propriété Industrielle qui lui donnent force, créativité et ouverture sur un monde en perpétuelle évolution pour le plus grand bénéfice de ses membres.

Sa conférence sur l’IA intitulée Anticiper les challenges posés par le développement de l’intelligence Artificielle : IAvez-vous pensé ? a commencé par une introduction par Madame la Présidente Sylvie Benoliel-Claux et s’est poursuivie par les interventions de Jean-Marc Deltorn, Maître de Conférence au CEIPI et Docteur en droit et en physique et de Stéphanie LE CAM, Maitre de Conférence et Directrice de la Ligue des auteurs professionnels. Sont également intervenus Alexandra Bensamoun, Professeur de droit privé à l’université Paris-Saclay, Adrien Basdevant, Avocat au Barreau de Paris et Nassim Ameli-Jouffroy, Former big-law associate currently working at Voodoo

Cette Conférence est organisée et co-présidée par Me Coralie Devernay et Me Edouard Fortunet.

La Ligue au 10e édition du festival Digital Week le 21 SEPTEMBRE 2023

À LA CROISÉE DES DROITS : LES DÉFIS BRÛLANTS DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE POUR LE DROIT D’AUTEUR

Représentée par Frédéric Maupomé, président d’honneur de la Ligue, la Ligue était invitée à participer à la 10e édition du festival Digital Week qui avait lieur du 14 au 24 septembre 2023.

La table ronde sur les problématiques générées par l’intelligence artificielle en matière de droit d’auteur a réuni des experts (notamment deux avocates du Barreau de Nantes) et des professionnels du domaine pour explorer les défis émergents dans ce domaine en constante évolution. L’évènement a abordé des questions cruciales telles que les œuvres générées par des intelligences artificielles et les droits d’auteur qui leur sont associés.

L’utilisation de l’IA pour créer de nouvelles œuvres soulève des interrogations sur la propriété intellectuelle et les droits de ceux qui ont contribué à l’élaboration des modèles ou des bases de données utilisés par les algorithmes.

Les participants ont évoqué les conséquences concrètes de ces enjeux, les risques potentiels pour les créateurs et les mesures possibles pour protéger les droits d’auteur à l’ère de l’IA. Cette table ronde a offert une opportunité de comprendre les nuances complexes et les impacts pratiques de l’intelligence artificielle sur le domaine du droit d’auteur.

Intervenants :

Retour sur notre HACKATHON 20 & 21 septembre 2023

UN HACKATHON CREATRICKS POUR MIEUX PROTÉGER LE DESIGN ! 20 & 21 SEPTEMBRE 2023

Retour sur un génial moment de partages et de réflexions pour faire avancer le droit des créateurs !

Les 20 et 21 septembre dernier, Creatricks, la Ligue des auteurs professionnels et les JUSPI ont organisé un hackathon pour mieux protéger le design et les designers, à l’occasion du festival France Design Week.

Sous la direction scientifique de Pierre MASSOT, Stéphanie Le Cam et Caroline Le Goffic, cet évènement a rassemblé une soixantaine de participants d’horizons variés, pour discuter, réfléchir et trouver ensemble des solutions pratiques aux problématiques rencontrées par les designers et les artistes :

  • Créateurs et membres des institutions qui les représentent : designers, illustrateurs, photographes, artistes, professeur de l’école BOULLE, membre de l’AFD (Alliance française du design), ADAGP, APCI, etc.
  • Avocats, juristes et conseils en propriété industrielle.
  • Professeurs d’université, dont les JUSPI.
  • Juristes et professeurs de Belgique, Espagne et Danemark, qui ont apporté un éclairage international à nos discussions.
  • Professionnels du monde créatif.
  • Étudiants du Master 2 en propriété intellectuelle de l’Université de Lille.
  • Membres du collectif Creatricks, bien sûr !

La Ligue remercie vivement l’ensemble des participants et participantes pour leur enthousiasme et leur implication !

Merci aussi aux partenaires sans qui l’évènement n’aurait pas rencontré un tel succès !

Merci enfin à la Maison de la Bretagne à Paris et au Bouclier de Bacchus Paris qui nous ont si bien accueillis les 20 et 21 septembre 2023.

A venir très bientôt, les résultats des travaux de l’hackathon dès qu’ils seront publiés !

R2PI : Urgence écologique et droit d’auteur

R2PI – Le podcast de la propriété intellectuelle fait l’honneur d’inviter pour la seconde fois Stéphanie Le Cam, directrice générale de la Ligue, pour un nouvel épisode de la saison dans sa série « Le LABO », intitulé « Urgence écologique et droit d’auteur ».

Au programme, l’équipe aborde un sujet crucial mais souvent négligé : l’impact environnemental de l’édition d’un livre.

  • Quel est l’impact environnemental de la fabrication du livre et de son transport dans nos librairies ?
  • La mise au pilon et ses conséquences environnementales.
  • Les conséquences sociales de la surproduction d’œuvres littéraires et leur lien avec les conséquences environnementales.

🎧 À écouter sur :
Deezer : https://lnkd.in/gsQz-MRa
Spotify : https://lnkd.in/g3inQzx8
Apple Podcast : https://lnkd.in/gpWx8B3G
Ausha : https://lnkd.in/gQfaVhqK

💬 L’interview a été conduite par Romain Soustelle, Doctorant au Center for International Intellectual Property Studies – CEIPI.cc: Association des Amis du Centre d’Etudes Internationales de la Propriété Intellectuelle (AACEIPI) AM CEIPI Yann Basire Stéphanie CARRE Franck Macrez Julie Dagher Elodie Migliore Maëlle Sengel Chloé Piedoie Eléa Gothié Teresa Calixto University of Strasbourg La Ligue des Auteurs Pros