Organisations fondatrices
La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse
La Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse est une association créée en 1975 dont l'objectif est de défendre les droits des auteurs et illustrateurs jeunesse et de valoriser la littérature jeunesse.
Les États Généraux de la Bande Dessinée
Fondés par les auteurs, les États Généraux ont pour but de réunir tous les acteurs de la Bande Dessinée afin d'établir un état des lieux et de construire un avenir meilleur pour tous.
Pourquoi ?
Après des décennies de croissance économique, la Bande Dessinée est entrée dans une période d’incertitude. La multiplication du nombre d’albums a fini par provoquer une diminution des ventes de chaque titre, donc de leur rentabilité pour les éditeurs comme pour la plupart des auteurs. Mais la BD est un milieu de passionnés, et tout le monde a pris sur soi.
Mais les auteurs se sont trouvés soumis, en plus, à une explosion des prélèvements obligatoires : complémentaire retraite, formation professionnelle, TVA… Pour beaucoup, c’est entre un et deux mois de revenu annuel qui disparaissent. Ces hausses ont fini par provoquer un important mouvement social. L’ampleur de cette mobilisation et les inquiétudes qui ont été énoncées à cette occasion nécessitent, au-delà des urgences, une réponse à long terme. D’autant plus que ces questionnements rejoignent ceux de beaucoup d’éditeurs, libraires, festivals, écoles, critiques…
La situation économique est en effet inquiétante, mais l’avenir l’est aussi, car de nombreuses mutations sont en cours. Quel sera le modèle économique de l’édition numérique ? Comment mieux exporter la BD franco-belge pour ne pas subir la mondialisation, mais en profiter ? Que faire face aux nombreuses attaques contre le droit d’auteur ? Quid de la montée en puissance des géants de l’internet ? Tout cela dans une crise économique qui n’en finit pas…
C’est pour cela que nous avons décidé de convoquer des États Généraux de la Bande Dessinée.
Quand et comment ?
Dans un premier temps, ils devront établir un état des lieux. Il faut faire un bilan et une analyse la plus exhaustive possible de la situation : poids économique de la BD dans son ensemble, statuts sociaux et revenus des créateurs, états de l’édition, de la librairie, du marché, spécificité du droit d’auteur et des pratiques françaises, écoles et formations, place dans la culture, impact sur l’audiovisuel… le tout remis en perspective historique. Ce travail sera confié à des équipes universitaires et donnera lieu à des études et des publications scientifiques. Chaque étude sera publiée en ligne dès qu’elle sera terminée et donnera lieu à un colloque ou à une présentation spécifique.En parallèle, afin que la voix de chacun soit entendue, les États Généraux proposent que de nombreux cahiers de doléances soient rédigés par branche professionnelle, par localisation, par activité, lors de festivals ou par les organisations représentatives… tout est possible ! Ils viendront nourrir le débat, donner de la matière aux chercheurs et seront une source indispensable d’idées et de propositions de réforme.
Ce premier temps prendra sans doute plus d’une année, mais sera heureusement ponctué de très nombreux rendez-vous intermédiaires.
Études scientifiques et cahiers de doléances permettront ensuite de passer au second temps des États Généraux : débattre et apporter des solutions aux problèmes constatés. En s’appuyant, enfin, sur une véritable information sur l’état de la Bande Dessinée, nous devrions pouvoir dégager tous ensemble un projet d’avenir pour les prochaines décennies.
Qui ?
Les États Généraux de la Bande Dessinée, s’ils sont portés initialement par des auteurs, sont ouverts à tous les acteurs de la BD. De l’avenir de chacun dépend l’avenir de tous.
Dans ce but, une association loi 1901 est créée. Elle a pour charge d’organiser l’ensemble des activités des États Généraux. Sont appelées à y adhérer toutes les personnes morales qui veulent y participer : syndicats professionnels et associations représentatives des auteurs, des éditeurs, des libraires, des critiques, des festivals etc. ainsi que les sociétés de gestion de droits, institutions culturelles, organismes sociaux, autorités de tutelle etc.
Avec le soutien et l’implication de tous les acteurs de la BD qui le souhaitent, les États Généraux de la Bande Dessinée ont donc pour but de faire un état des lieux, de recueillir la parole de tous et de construire un projet favorable à tous. Face à l’urgence de la situation, aux évolutions majeures de nos métiers et de nos marchés comme face aux changements qui touchent toutes les pratiques culturelles, c’est bien tous ensemble que nous devons dessiner l’avenir de la Bande Dessinée.
Organisations consultatives
La Guilde française des scénaristes
La Guilde Française des Scénaristes a pour vocation de rassembler, protéger, défendre et promouvoir les scénaristes d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques, pour leur permettre d’écrire des récits créatifs et inspirants dans les meilleures conditions de coopération possible.
Créée en 2011, la Guilde Française des Scénaristes est le seul syndicat professionnel dédié uniquement à la défense des intérêts artistiques, contractuels et financiers des scénaristes en France. Pour la Guilde, le savoir-faire du scénariste réside dans sa capacité à structurer de manière originale et créative un récit en séquences transposées en images animées et/ou en sons.
SFAAL-ALF, Alliance des agents littéraires français
Créée en mars 2016, l’Alliance des agents littéraires français (Alliance ALF) est un comité du SFAAL dédié aux agents littéraires de langue française. Le syndicat accueille les agences et agents d’auteurs et éditeurs dont le siège fiscal est situé dans l’espace francophone.
Face à la globalisation des échanges, la multiplication des exploitations possibles d’un texte (édition et co-édition, traduction, adaptation au cinéma et à la télévision, numérique, audio-book, BD…) et la nomadisation des auteurs, ceux-ci sont de plus en plus nombreux à solliciter les agents pour être conseillés et représentés dans les domaines littéraire, juridique, financier et économique. Plusieurs agences ont donc décidé de se regrouper au sein d’un syndicat à partir de mars 2016.
Les missions de la commission, à l’instar du syndicat, sont de fédérer les agents du domaine de l’édition pour une meilleure visibilité de la profession et une représentation optimale de leurs clients dans le but de construire une relation saine entre auteurs et éditeurs, d’assurer un dialogue avec les syndicats d’auteurs, d’éditeurs, de producteurs, ainsi qu’avec les institutions nationales et internationales, de former auteurs et agents sur des questions techniques liées au droit d’auteur et d’assurer une présence internationale accrue des auteurs et éditeurs.
Central Vapeur
Depuis 2010, l'association Central Vapeur se consacre à la valorisation et à la diffusion des arts graphiques tels que l'illustration, la bande dessinée et le dessin contemporain.
En regroupant les savoir-faire de professionnels rattachés à différents métiers (illustrateurs, graphistes, éditeurs, bibliothécaires, consultants, enseignants, etc) et d'étudiants, l'association organise différents évènements tels que le festival Central Vapeur (en mars) et les 24h de l'illustration. Depuis 2016, le festival Central Vapeur s’inscrit dans le cadre des Rencontres de l’illustration de Strasbourg qu’il organise avec la Ville, les Musées, le réseau des Médiathèques de l’Eurométropole et la HEAR.
Central Vapeur travaille aux côtés de plusieurs institutions et structures culturelles vouées à l'illustration et à d'autres disciplines artistiques, ainsi qu'avec de nombreux festivals, collectifs et éditeurs Français et européens.
L'association entend proposer des événements cohérents et rigoureux, structurés par le regard singulier que ses membres posent sur l'illustration.
Central Vapeur propose également un service d'accompagnement destiné aux illustrateurs et autres artistes visuels, ainsi qu'aux jeunes diplômés : Central Vapeur PRO. Un soutien face aux questions d'ordre administratif, social, financier ou juridique. Il se décline en rendez-vous avec des experts, des manuels (La Négociation, La Facturation pour les pros) des services en ligne et des workshops.
Avec ces deux pôles, Central Vapeur permet à ceux qui participent à ses actions, ou ont recours à ses services, d'agir collectivement, pour une meilleure reconnaissance des illustrateurs et de leur métier.
Bien que ses actions s'inscrivent principalement à Strasbourg et dans le Grand Est, Central Vapeur diffuse et promeut l'illustration ailleurs en France et à l'étranger. L'association ne se prive pas non plus d'inviter des créateurs de nationalités différentes et de créer des dialogues entre différents langages graphiques.
En septembre 2019, ses bureaux déménagent au Garage Coop, tiers-lieu dont elle est cofondatrice, installé sur l’ancien site industriel de La Coop, réhabilité par la Ville de Strasbourg au bord du Rhin. Pôle collaboratif et créatif dédié à l'illustration, aux arts au design et au film d’animation, on y retrouve entre autres les éditions 2024, Accélérateur de Particules, IdEe, Nojo, Le Futur, Terrains Vagues, EJT Lab…
Central Vapeur est membre de la Confédération de l'Illustration et du Livre, de l’Association of Illustrators et de la Ligue des Auteurs.
Central Vapeur est une association conventionnée avec La Ville de Strasbourg Eurométropole et la Région Grand Est.
L'adaBD, Association des auteurs de Bande dessinée
Créé en septembre 2000, l’Association des auteurs de bande dessinée (adaBD) a pour but de réunir les divers créateurs et créatrices professionnels de Bande Dessinée. Elle encourage la communication entre auteurs, elle leur apporte informations pratiques, entre autres en publiant des livrets d'informations, elle organise et participe à des colloques…
Depuis sa création en septembre 2000, l’Association des auteurs de bande dessinée (adaBD) a pour but de réunir les divers créateurs et créatrices professionnel(le)s intervenant dans la profession (scénaristes, dessinateurs/trices, illustrateurs/trices, coloristes, traducteurs/trices, graphistes, concepteurs/trices, lettreurs/treuses, etc.).
L’adaBD se propose de pallier le manque d’informations pratiques qui caractérise nos professions. En effet, qu’ils ou qu’elles soient débutant(e)s ou confirmé(e)s, indépendant(e)s ou regroupé(e)s en atelier(s), les auteurs/autrices de bande dessinée se heurtent souvent aux mêmes problématiques et à un manque chronique de réponses à leurs questions. Sur des points administratifs, juridiques et techniques, entre autres, il était impératif que se crée un véritable réseau d’échange de renseignements. Voilà la tâche première que l’adaBD s’efforce de mener à bien depuis plus de 18 ans en communiquant de manière continue via sa page Facebook très suivie, via des forums en ligne, etc., ou de manière plus ponctuelle par voie de presse, plaquettes et livrets d’information (voir notamment notre livret Auteur de bande dessinée, ah bon, c’est un vrai métier ?, co-édité en partenariat avec le FIBD et Magelis/Pôle image d’Angoulême dont une nouvelle édition est en cours d’écriture et devrait sortir pour le prochain festival d’Angoulême, en janvier 2019)...
Toujours dans le but d’encourager la communication entre auteurs/autrices, l’adaBD organise ponctuellement (depuis deux colloques en 2002 et 2003) et/ou participe à des colloques ou journées professionnelles ou publiques (Université d’été de la bande dessinée, Assises de la bande dessinée, Rencontres nationales de la bande dessinée, divers festivals) consacrés à des débats sur des sujets professionnels, techniques, juridiques et administratifs.
L’adaBD distribue aussi gratuitement (dans la limite des stocks disponibles) ses livrets d’information Auteur de bande dessinée, ah bon, c’est un vrai métier ? auprès des étudiant(e)s des écoles d’Art et de l’image où elle intervient (EMCA, EESI, Human Academy, Académie Brassart-Delcourt...) ou auprès d’écoles de l’image ou des festivals qui en font la demande (Emile Cohl, festival de Saint Malo, festival de Bédée près de Rennes, festival de Tétouan au Maroc...). Le livret peut également être envoyé aux lycéen(ne)s qui envisagent de s’orienter vers les métiers de la bande dessinée et s’interrogent sur les conditions d’exercice de la profession.
Dans le prolongement de cette mission, l’adaBD collabore chaque année avec 9ème Art+ et le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême pour proposer, organiser, coordonner et animer un programme de rencontres d’information sur les divers enjeux du métier d’auteur/autrice de bande dessinée centrées sur des sujets techniques, administratifs et, surtout, sur des parcours et des expériences et témoignages d’auteurs, de collectifs, d’éditeurs, etc.
Enfin, l’adaBD peut apporter à la commande son expertise sur les conditions d’exercice du métier, sur les droits des auteurs et autrices, sur les contrats d’édition ou encore les statuts sociaux et fiscaux des artistes-auteurs et, plus particulièrement, ceux des auteurs et autrices de bande dessinée.