URSSAF : quoi de neuf ?

Mercredi dernier avait lieu le comité de suivi URSSAF. Comme d’habitude, nous y avons remonté vos difficultés et avons pu obtenir quelques informations supplémentaires :

– L’Urssaf a commencé l’envoi des courriers contenant les codes d’activation pour les auteurs et autrices déclarant en Traitements et Salaires. À ce jour, depuis début janvier, environ 75 000 artistes-auteurs possédant un numéro de SIRET ont reçu leur code d’activation.

– Si vous n’avez pas reçu votre code d’activation, vous pouvez en faire la demande via ce formulaire : Formulaire code d’activation (pdf)

Nous avons remonté à l’Urssaf vos expériences : grande réactivité de leurs équipes par Twitter, mais peu par mails. De nombreux artistes-auteurs ayant fait la demande du code n’ont toujours rien reçu.

– À réception de votre code d’activation, vous devez créer votre espace personnel sur www.artistes-auteurs.urssaf.fr

– La déclaration de revenus ne sera pas ouverte avant juillet. Patience, donc. Pour le moment, les services de l’Urssaf ne peuvent pas nous donner de date précise. Ce décalage dans la déclaration aura une incidence sur le calcul des indemnités journalières pour certains artistes-auteurs, ce qui n’est pas neutre.

ATTENTION : Prélèvements automatiques : reprise le 15 juin ! L’Urssaf a suspendu tous ses recouvrements pendant le confinement. Si vous avez choisi l’option “télépaiement” (c’est-à-dire le prélèvement automatique) après le 24 mars, les prélèvements reprendront le 15 juin.

– Modulation des revenus : pour ceux et celles dispensés de précompte, n’oubliez pas que vous pouvez moduler vos cotisations. Une option importante durant cette période difficile.

– Quid des 4 mois d’exonération de cotisations pour les artistes-auteurs annoncés ? À ce sujet, nous avons la semaine prochaine un point d’étape avec le ministère de la culture. Nous espérons pouvoir vous informer très rapidement des modalités mises en place… et surtout que celles-ci soient simples et efficaces, et pas un énième bricolage comme nous en avons trop vécu.