Salon du livre de Paris – Livre d’occasion 11 avril 2025

La Ligue des auteurs professionnels prend la parole au Salon du livre de Paris à propos du livre d’occasion.

À l’occasion du Salon du livre de Paris, Denis Bajram, membre fondateur et conseiller syndical de la Ligue des auteurs professionnels participera à une table ronde le 11 avril 2025 sur le sujet du livre d’occasion. Il interviendra à 17h aux côtés de Marion Glénat-Corveler, présidente du Conseil de surveillance du groupe Glénat et vice-présidente du Syndicat national de l’édition ; Jean-Philippe Mochon, médiateur du Livre ; et Arnaud Robert, secrétaire général du Groupe Hachette Livre, président de la SOFIA, éditeur et juriste.

La Ligue des auteurs professionnels, qui rassemble aujourd’hui près de 2800 membres, reste particulièrement attentive à l’essor du marché du livre d’occasion.
Depuis sept ans, notre priorité reste inchangée : obtenir une rémunération plus juste sur le livre neuf (lequel représente 90% du marché total). Pour autant, nous nous investirons aux côtés de tous les acteurs de la chaîne du livre pour construire ensemble des solutions équitables et durables autour du marché de l’occasion.
La Ligue appelle aujourd’hui à l’ouverture d’un dialogue social structuré, transparent et réellement inclusif, associant l’ensemble des acteurs du marché, y compris les acteurs du livre d’occasion et notamment ceux de l’économie sociale et solidaire.

Les défis sont multiples : trouver une assise juridique, organiser la répartition de cette rémunération, et bâtir une gestion collective adaptée… La Ligue invite donc l’ensemble des acteurs de l’interprofession à rejoindre une démarche collective inédite pour construire ensemble un cadre juridique et économiquement équitable.

Merci à Rin pour les illustrations !

L’atelier littéraire – Livre et lecture en Bretagne

[Appel à candidatures] L’atelier littéraire, un atelier d’écriture créative à destination des jeunes auteurs et autrices émergents

 

 

Proposé par Livre et lecture en Bretagne, l’atelier littéraire accompagne le devenir écrivain de jeunes déjà engagés dans une démarche d’écriture. Centré autour de la création littéraire, il revêt une dimension professionnalisante, notamment via une forme de tutorat assuré par trois auteurs et autrices confirmés.

Partenariats : Université Rennes 2, Université de Bretagne Occidentale, École européenne supérieure d’art de Bretagne, Bibliothèque départementale des Côtes-d’Armor, Master de création littéraire de l’Université du Havre

Durée : septembre 2025 à juin 2026

Jauge : 12 participants maximum

Intervenants : 3 auteurs-autrices associés (Patrice Pluyette, Dimitri Rouchon-Borie, Virginie Gautier), via pour chacun le tutorat de 4 auteurs ou autrices émergents, et l’animation d’un workshop de 2 jours pour l’ensemble des participants

Contenu du programme :

  • Trois workshops (chaque workshop dure 2 jours)
  • Un tutorat assuré par les auteurs-autrices associés
  • Des rendez-vous d’une demi-journée tous les mois :
    – Des rendez-vous professionnalisant avec différents acteurs de la chaîne du
    livre : éditeur, libraire, bibliothécaire, festival littéraire
    – Un temps de formation sur les questions de rémunération et les conditions
    matérielles d’existence
    – Une réunion de suivi des projets et d’échanges entre les personnes participant
    au programme
  • Le cas échéant, des rendez-vous et une mise en pratique sur les territoires, en lien avec la chaîne du livre : rencontres avec les publics, animations d’ateliers d’écriture, etc.
  • Le cas échéant également, des rendez-vous dans les écoles d’art pour une mise en relation avec les étudiants et étudiantes en vue d’éventuels projets partagés ;
  • Un comité de lecture composé de professionnels du livre lira les travaux d’écriture achevés, en vue de leur présentation à un jury final.

Critères d’admissibilité :

  • Avoir moins de 30 ans au moment de la candidature – cette limite pourra être portée jusqu’à 35 ans, à titre exceptionnel, en prenant en compte les raisons présentées par le candidat ;
  • Vivre et travailler en Bretagne ;
  • Présenter une lettre de motivation, un projet de création littéraire (2 feuillets maximum), et un extrait dudit projet (10 feuillets maximum) ;
  • Soit avoir déjà engagé une première démarche éditoriale, notamment en revue papier ou sur Internet (ou à titre exceptionnel via un premier livre), ou selon tous formats en lien avec la vie littéraire ou artistique : concours d’écriture, performances, etc.
  • Soit avoir déjà engagé un travail d’écriture créative dans le cadre universitaire ;
  • Soit, pour les étudiants des écoles d’art, avoir depuis moins de cinq ans obtenus un DNSEP.

Sur la base d’une présélection faite par Livre et lecture en Bretagne, un groupe de pilotage composé de représentants des partenaires, et des représentants de la Région et de la DRAC, effectuera la sélection des 12 lauréats.

Conditions :
La participation est gratuite.
Une partie des frais pourra le cas échéant être prise en charge par Livre et lecture en Bretagne, pour d’éventuels déplacements sur le territoire.

Date limite de dépôt de candidature : 2 mai 2025 à minuit

Consulter le dossier de candidature complet et postuler

 

Contact :

Marie-Joëlle Letourneur
Chargée de la vie littéraire (auteurs, médiateurs, salons du livre)
mj.letourneur@livrelecturebretagne.fr
02 99 37 77 52
06 37 56 25 94

Rdv au Festival L’Ouest Hurlant – 19 avril 2025

La Ligue sera présente au festival L’Ouest Hurlant
le samedi 19 avril 2025

Conférence : la surproduction peut-elle éteindre l’imaginaire ?

Pour la première fois, La Ligue des auteurs pros et L’Observatoire de l’imaginaire seront réunis autour d’une question brûlante, qui touche l’écosystème littéraire de l’imaginaire francophone : fait-on face à une surproduction galopante qui nuit aux acteurices du milieu ?

Horaire : 11h30- 12h30
Lieu : Le Théâtre

Masterclass : tout savoir sur le droit des auteurices !

Jeunes auteur·ices, futur·es auteur·ices, curieux·ses du monde du livre, venez vous former !

Horaire : 14h-15h
Lieu : salle Polymnie

Live Twitch : Merci les Robots ?

Parce que la Bretagne est peut-être trop loin et aussi parce que la communauté des internets galactiques a du talent, rejoignez le festival tout le week-end sur Twitch !

Stéphanie Le Cam & Dolly de Dollywood participeront à une discussion croisée sur l’IA, ses capacités de production, de création, de reproduction, de génération, et d’évolution. (oui, on dirait les titres d’un Twilight cyberpunk).
Horaire : 15h-16h
Lieu : Chaîne Twitch de l’Ouest Hurlant

N’hésitez pas à nous retrouvez lors de ces temps d’échanges !

 

Ligue et Ecole de droit SciencesPo – CN2PI 9, 10 & 11 avril 2025

 

Le CN2PI – Concours National de Plaidoirie en Propriété Intellectuelle, revient !

L’École de droit de Sciences Po accueille la 16ème édition du CN2PI qui se tiendra les 9, 10 et 11 avril 2025.

A cette occasion, 16 équipes représentant les meilleures formations en propriété intellectuelle de France se retrouveront afin de s’affronter autour de plaidoiries mêlant droit des marques et droit des brevets.

L’occasion idéale pour les étudiants de rencontrer leurs pairs, mais également l’ensemble de l’écosystème de la propriété intellectuelle : avocats, conseils en propriété industrielle, enseignants, magistrats, éditeurs et institutions.

Fervente défenseuse du droit d’auteur, la Ligue se réjouit de renouveler son partenariat avec le CN2PI et L’Ecole de droit de SciencesPo.

 

Table ronde “Le droit à l’épreuve des IA” – Nantes 8 avril 2025

Rdv Mardi 8 avril 10h30 à la Faculté de droit de Nantes Université.

Une table ronde est organisée par Agnès Lucas-Schloetter et Jean-Pierre CLAVIER, en amphi B, sur le thème « Le droit à l’épreuve des intelligences artificielles ».

Intervenantes :

  • Alexandra Bensamoun, Professeur de droit privé à l’université de Paris Saclay, “personnalité qualifiée” au Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique
  • Stéphanie Le Cam, Maître de conférences à Rennes 2 et Directrice de la Ligue des auteurs professionnels
  • Me Betty Jeulin, Avocat à la Cour de Paris

Communiqué STAA-CNT-SO MeTooBD Ligue 3 avril 2025


Le STAA-CNTSO, le collectif MeTooBD et la Ligue des auteurs professionnels s’associent aujourd’hui pour alerter le milieu de la bande dessinée !

La dernière édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême a été secouée, comme presque tous les ans maintenant, par un énième scandale entourant la gestion opaque de la société 9eArt+.

Plusieurs faits, révélés par la journaliste Lucie Servin dans une enquête pour le journal L’Humanité ayant servi de détonateur, ont permis une fois encore de pointer du doigt la gestion humaine et économique catastrophique des quelques notables qui ont accaparé depuis bien trop longtemps ce festival, au mépris des travailleur·euses du milieu de la BD (auteur·ices, dessinateur·ices, scénaristes, coloristes, traducteur·ices, graphistes…).

Alors que de nombreuses prises de position ont pu être tenues depuis deux mois par les grands groupes d’éditions ou le Ministère de la Culture, le renouvellement tacite de la convention d’organisation du FIBD avec la société 9eArt+ et de son directeur Franck Bondoux semble sur le point d’advenir dans le silence le plus glacial en mai prochain. Comme si, finalement, tout ce qui s’était passé lors de la dernière édition pouvait recommencer encore. Comme si on pouvait oublier le double discours utilisé par Franck Bondoux dans ses différentes lettres au SEA ou au SNE, comme si on pouvait oublier les différentes tentatives d’intimidation pour interdire le placardage de simples affiches en soutien à Chloé, comme si on pouvait oublier les mensonges de la préfecture dans le but d’interdire le Carnaval des Luttes, comme si on pouvait, finalement, oublier Chloé, que Franck Bondoux n’a pas hésité à désigner par son vrai nom dans sa lettre au SNE.

Non, nous n’oublions pas et nous ne pardonnons pas. Nous ne pardonnons pas l’invisibilisation, les violences, les agressions, les discriminations, les intimidations, les silenciations, les “oublis”, les prix “d’honneur” dédiés aux autrices, les expositions dans des lieux moins en vue pour les autrices que pour les auteurs, nous n’oublions pas le combat de 2016 afin de pouvoir voter en tant que travailleur·euses de la BD, et ainsi voir des autrices être en lice et élues Grand Prix…

Nous regrettons le manque de transparence et de communication de l’ADBDA (Association pour le Développement de la Bande Dessinée à Angoulême) auprès des travailleur·euses, alors qu’elle devait, au départ, “assurer une meilleure coordination et une meilleure implication des partenaires dans les orientations importantes du festival et dans l’utilisation des moyens financiers qui lui sont alloués”, mais dans les faits, semble avoir un rôle opaque, où quasi aucune organisation de travailleur·euses n’est conviée.

Nous tenons à rappeler que les travailleur·euses de la BD sont la cheville ouvrière de ce festival qui, d’année en année, continue à ignorer leurs points de vue, ainsi que leurs propositions de contenu. Sans travailleur·euses de la BD, pas de FIBD.

Nous souhaitons par ailleurs que la population angoumoisine soit consultée, étant donné l’impact économique et social qu’a cette manifestation, installée depuis plus de 50 ans dans la ville.

Nous souhaitons dénoncer encore une fois le contrat qui lie l’association du festival à 9eArt+, et empêcher que ces deux entités ne finissent par fusionner au sein d’une S.A.S., entraînant l’impossibilité de fait de repenser un FIBD digne de ce nom. Il est impensable que le Festival de la BD d’Angoulême devienne la propriété privée de deux personnes qui semblent n’avoir que très peu de considération et de respect pour les travailleur·euses de la BD. S’il s’avérait que cette société privée était fondée, nous appellerons alors l’ensemble des travailleur·euses de la BD à boycotter le festival en 2026.

Nous souhaitons enfin renouveler notre soutien à Chloé. Il est plus que temps que ce festival soit inclusif et représentatif des personnes qui le font vivre. Nous ne voulons pas avoir peur de venir au festival, nous devons pouvoir y travailler et y passer des moments festifs.

Il est temps que les choses changent.

 

Organisations signataires :

  • STAA-CNT-SO
  • MeTooBD
  • La Ligue des auteurs professionnels

Récits de travail, précarité et bande dessinée

Le colloque » Récits de travail, précarité et bande dessinée » s’est tenu les 27 et 28 mars 2025 à la cité de la bande dessinée à Angoulême.

Lors de ces échanges, il s’agissait de nous interroger sur les métiers, l’organisation du travail et les enjeux sociaux qui traversent l’activité de conception et de fabrication de bandes dessinées et sur la manière dont ce secteur s’approprie, par le dessin et par le récit, les mondes du travail. Beaucoup de BD ne se limitent pas à la représentation des temps de travail, mais s’intéressent aux à-côtés : engagements syndicaux, luttes sociales, manifestations, lanceurs d’alerte (Ackermann & Ferenc, 2023), moments de détente, convivialité, autonomie, perruque (Deyrou, 2020). On peut même se demander si la BD, parce qu’elle se centre sur ses personnages et qu’elle les suit dans les différentes dimensions de leur vie, n’encourage pas à articuler la mise en scène du travail avec les autres temps sociaux et aspects familiaux, collectifs, de loisirs.

Le colloque était ouvert à tous et toutes, la projection du roman-photo Les Femmes du liens de Vincent Jarousseau le 27 mars (18h-20h) à la Brasserie La Débauche était un moment convivial et riche d’échanges !

Stéphanie Le Cam intervenait sur le thème “Comment lutter contre la précarité des auteurs ?” aux côtés de Léandre Ackerman, Sébastien Cornuaud et Benoit Prestreille.

Conférence IA : plus de 300 personnes réunies à Mesquer

« L’intelligence artificielle dans notre quotidien ? », c’était le sujet de la conférence proposée jeudi 27 mars, par le Conseil de développement (Codev) de CapAtlantique La Baule-Guérande agglo. Avec l’expertise de Stéphanie Le Cam, maître de conférences à l’Université de Rennes, directrice de la ligue des auteurs professionnels ; Irwin Baron, spécialiste de l’IA et Thomas Saint-Aubin, de Mylegitech, chercheur associé à Paris 1 Panthéon Sorbonne/Institut de la recherche juridique de la Sorbonne droit du numérique – IA.

Plus de 300 personnes réunies à MESQUER à l’invitation de CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo , de son CODEV présidé par MIGAUD René-Claude.

 

 

 

 

Intersyndicale AA – Protection sociale – Communiqué

 

Pour la création d’un Conseil de la protection sociale des artistes-auteurs rattaché à notre organisme de sécurité sociale dédié

crédit bd : Camille Ulrich et l’Intersyndicale des AA
Des effets d’annonce démentis par les faits et par la justice

Suite à la réforme de 2018 qui a transféré la collecte des cotisations à l’Urssaf Limousin, le gouvernement avait annoncé qu’il doterait les artistes-auteurs d’un « organisme de gestion de sécurité sociale » qui assurerait le « pilotage du régime sur le long terme ». C’est dans ce cadre qu’il a agréé la SSAA (la Sécurité sociale des artistes-auteurs, nouveau nom de l’AGESSA) et a recomposé un conseil d’administration unique (mesure N°5 du plan auteurs 2021-2022).

Mais le tribunal administratif a jugé le 7 novembre 2024 que l’association SSAA n’est pas un « organisme de sécurité sociale ». Et il s’avère que le conseil d’administration de la SSAA a pour seuls rôles d’approuver les comptes et de désigner les membres de la commission d’action sociale, dont la mission est particulièrement limitée.
De plus, selon la direction actuelle de la SSAA, ses missions sont « soit sans effet, soit déjà assurées par d’autres organismes, soit mises en œuvre dans des conditions insatisfaisantes. ».

Le gouvernement avait pourtant annoncé que les « missions spécifiques de cet organisme seraient renforcées » :
• L’affiliation, auparavant réalisée par les caisses primaires d’assurance maladie, lui est transférée ;
• Sa compétence au regard du champ d’application du régime est confortée, les commissions professionnelles lui sont toujours rattachées ;
• L’action sociale précédemment réalisée par la MDA et l’AGESSA est maintenue.

Mais en réalité l’affiliation est effectuée par l’organisme de sécurité sociale dédié aux artistes-auteurs : l’Urssaf Limousin.
En matière de champ d’application du régime, seule la direction de la SSAA est décisionnaire, les commissions professionnelles n’ont jamais été réunies.
L’action sociale est l’unique mission effectivement remplie par la commission ad hoc désignée par le CA mais non sans difficulté, ni lacune.

L’état des lieux à la SSAA s’avère catastrophique. Aux dysfonctionnements et aux défaillances de gestion s’ajoutent la souffrance au travail des salarié·es.

Force est de constater que l’agrément de la SSAA et la recomposition de son CA par le gouvernement étaient finalement des leurres. Dans les faits, les artistes-auteur·ices sont exclu·es du pilotage de leur régime social.

Aujourd’hui les artistes-auteur·ices sont donc les seul·es travailleur·euses en France à ne pas disposer d’un conseil rattaché à leur organisme de sécurité sociale et qui soit effectivement chargé du pilotage de leur protection sociale. Cette situation ne peut perdurer.

 

Quelles missions pour le Conseil de la protection sociale des artistes-auteurs rattaché à leur organisme de sécurité sociale ?

• Piloter le régime de protection sociale des artistes-auteurs ;
• Voter les budgets ;
• Établir le règlement intérieur du conseil ;
• Veiller à la qualité des services rendus aux artistes-auteurs par l’organisme de sécurité sociale assurant le recouvrement des cotisations (l’Urssaf) et par les organismes assurant le service des prestations (CPAM, CNAV, CAF, …) ;
• Être saisi pour avis et formuler des propositions d’amélioration de la politique de services rendus aux artistes-auteurs ;
• Déterminer les budgets et les orientations générales relatives à l’action sanitaire et à l’action sociale déployées en faveur des artistes-auteurs ;
• Désigner les membres de la commission d’action sociale et les membres de la commission d’action sanitaire ;
• Veiller à la bonne application aux artistes-auteurs des règles relatives à leur protection sociale, notamment à travers des médiations dédiées ;
• Déterminer les orientations générales de la politique de communication à l’égard des artistes-auteurs et de leurs diffuseurs ;
• Déterminer les orientations générales de l’observation statistique favorisant la connaissance de la protection sociale et des métiers des artistes-auteurs ;
• Voter le rapport annuel relatif à la gestion du recouvrement par l’Urssaf ;
• Proposer au ministre chargé de la Sécurité sociale des modifications législatives ou réglementaires dans son domaine de compétence ;
• Être saisi par ce même ministre de toute question relative à la protection sociale des artistes-auteurs ;
• Être saisi, pour avis, des projets de loi de financement de la sécurité sociale et des projets de mesures législatives ou réglementaires concernant la sécurité sociale des artistes-auteurs.

Le conseil peut désigner en son sein des commissions et leur déléguer une partie de ses attributions. Le conseil peut entendre toute personne ou organisation dont il estime l’audition utile à son information.

Quelle composition du Conseil de la protection sociale des artistes-auteur·ices ?

Il appartient aux artistes-auteur·ices elleux-mêmes, et non au gouvernement, de désigner par élection les organisations qui peuvent légitimement les représenter dans le Conseil de leur protection sociale. Suite à la suppression des élections des artistes-auteur·ices en 2018, aucune organisation d’artistes-auteur·ices aujourd’hui ne peut être qualifiée de « représentative ».

Dans le régime général des salarié·es, auquel les artistes-auteurs sont rattachés, le principal critère de représentativité est l’audience électorale, or ce critère est manquant parmi ceux de l’article L. 2121-1 du code du travail cité en référence pour les artistes-auteurs. L’ « enquête de représentativité » dont se prévaut le gouvernement est une mystification qui a positionné les artistes-auteurs comme des organisations d’employeurs, alors que dans ce régime, ce sont les diffuseurs à qui ce rôle est attribué.

Nous demandons instamment
• La création d’un Conseil de la protection sociale des artistes-auteur·ices rattaché à notre organisme de sécurité sociale et dont les missions seront mentionnées dans le code de la sécurité sociale.
• Le rétablissement des élections professionnelles des artistes-auteur·ices pour déterminer périodiquement quelles organisations d’artistes-auteur·ices peuvent être qualifiées de représentatives et pourront légitimement siéger dans le Conseil de la protection sociale des artistes-auteur·ices.

Signataires

adaBD Association des auteur·ices de bande dessinée
AFD Alliance France Design
ATAA Association des traducteurs adaptateurs de l’audiovisuel
Backstory l’Association
CAAP Comité pluridisciplinaire des artistes-auteurs et autrices
La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse

La CIL Charte des Illustrateurs-ices Ludiques
EGBD États généraux de la bande dessinée
FNSAC-CGT – La CGT Spectacle
La Ligue des auteurs professionnels
La Source Aux Auteurs
SdS Syndicat des Scénaristes
S.E.L.F. Syndicat des écrivains de langue française
SMC Syndicat français de compositrices et compositeurs de musique contemporaine
SNAA-FO Syndicat National des Artistes-Auteurs Force Ouvrière
SNAP-CGT Syndicat National des Artistes Plasticien·nes CGT
SNP Syndicat National des Photographes
SNSP Syndicat National des Sculpteurs et Plasticiens
SRF Société des Réalisatrices et réalisateurs de Films
STAA CNT-SO Syndicat des Travailleur·euses Artistes-Auteur·ices CNT-SO
UNPI Union nationale des peintres-illustrateurs
USOPAVE Union des syndicats et organisations professionnelles des arts visuels et de l’écrit

Voir le Contre-sommet IA : Pour un humanisme de notre temps

Le 10 février dernier, au théâtre de la Concorde, avait lieu le Contre-Sommet de l’IA, un évènement organisé en parallèle – mais surtout en réponse – au grand raout officiel. Loin des promesses creuses et des illusions vendues comme un avenir radieux, nous avons pris le temps de questionner, débattre et échanger sur ce que l’Intelligence Artificielle signifie réellement pour la culture, l’environnement et l’éducation.

Alors qu’en 2025, la France invitait ses partenaires du monde entier à s’unir pour établir l’outil de la défense du patrimoine culturel mondial commun dans toute sa magnifique diversité, la voilà aujourd’hui qui claironne : Plug Baby Plug… prête à brader les valeurs fondamentales d’art, de culture et de science, essentielles à l’Humanité et tout cela pour quelles pauvres dividendes illusoires…

Merci à Cedrick de la Hutte Dessinée pour les illustrations !